Ce que j’ai vu de mes yeux, et ils ne sont plus tout jeunes, ce que j’ai entendu, ce que mes mains de pécheurs toutes calleuses ont touché de celui-là qui a vécu parmi nous, voilà ce que je veux

Ce que j’ai vu de mes yeux, et ils ne sont plus tout jeunes, ce que j’ai entendu, ce que mes mains de pécheurs toutes calleuses ont touché de celui-là qui a vécu parmi nous, voilà ce que je veux
En ce temps-là, il y en avait beaucoup qui partaient voir Jean-Baptiste au Jourdain. (1) La voix puissante du prophète avait rempli de gens les chemins desséchés et poussiéreux de Judée. Les chemins de Galilée aussi, quoique un peu moins.
L’année 15 du règne de l’empereur Tibère, Ponce Pilate étant gouverneur de Judée, Hérode, vice-roi de Galilée, son frère Philippe, vice-roi d’Iturée et de Traconie, et Lisani, vice-roi d’Abilène, sous le grand prêtr Anne et Caïphe, Dieu parla à Jean,
Des gens de la terre de Judée, de la ville de Jérusalem et la lointaine Galilée venaient voir Jean-le-Baptiste. Après s’être repenti et avoir confessé leurs péchés, le prophète les baptisait dans les eaux du Jourdain. Mon frère Santiago et
La voix du prophète Jean tremblait dans le désert de Juda et résonnait dans le cœur des foules qui venaient l’écouter sur le bord du Jourdain. Jean annonçait un monde nouveau dont nous rêvons tous. Le Baptiste – Le feu
En ce temps-là Joseph Caïphe était le grand-prêtre en Israël. Le grand-prêtre était le chef religieux de tout le pays. Caïphe vivait dans un palais très luxueux de Jérusalem. Tous le détestaient parce que nous savions les affaires obscures dans
Ce matin-là se leva radieux à Bethabara où Jean baptisait. Comme toujours, le ciel était dégagé, ouvert, sans un nuage, et le vent du désert soufflait avec force sur nos têtes, agitant les eaux du Jourdain. Même si rien ne
André, Pierre, Jacques et moi, Philippe, Nathanaël et Jésus, nous avions été baptisés par le prophète Jean. Nous nous sentions prêts pour l’arrivée du Libérateur d’Israël. Nous devions retourner dans nos provinces. Je me souviens que cette nuit-là, la dernière,
Ce matin-là, de très bonne heure, j’ai vu Jésus sortir de dessous la tente où dormaient les Galiléens ; il a pris son bâton et s’est mis à marcher ; il s’est peu à peu éloigné du bord du fleuve
La voix du prophète Jean, qui réclamait justice et qui annonçait l’arrivée d’un libérateur d’Israël, était de plus en plus ferme et de plus en plus pressante. Ceux qui allaient l’écouter sentait un prophète pressé, comme s’il savait que ses
Quand Jésus sortit du désert, il avait les pieds tout enflés, des cernes énormes et du sable plein la barbe et les cheveux. Mais malgré la faim et la fatigue, il marchait le cœur heureux. Il était pressé. Il prit
Marie – Mais, tu ne vas pas me croire, ma chère voisine, tu ne vas me croire, je ne suis pas tranquille. Jésus est parti, préoccupé, avec des idées bizarres qui lui passaient par la tête. Mais ne va pas
Le grand lac de Galilée était bordé de plaines et de collines plantées d’arbres fruitiers, de blé et de vignes. C’étaient comme une tenue maraîchère. Sur les bords du lac s’entassait tout un peuple de pêcheurs. Tibériade, la ville maudite,
Les coqs de Capharnaüm dormaient encore lorsqu’on sortait du lit. Un à un, les yeux collés, tout ensommeillés, on sortait de chez nous. On reprenait les filets qui étaient pendus et on se retrouvait sur le petit quai de la
Le troisième jour de la semaine, la place de Capharnaüm se remplissait de couleurs et de cris. C’était le jour du marché. Les gens des villages voisins venaient acheter et vendre leurs fruits, leurs toiles, les galettes au miel… Philippe
Ces jours-là, nous avions chargé Philippe, le vendeur de babioles, de dire un mot à Nathanaël, le gars de Cana de Galilée, pour l’encourager à rejoindre notre groupe. Et Philippe, sans qu’on ait besoin de lui dire deux fois, se
Trois jours après, il y eut une noce à Cana de Galilée, le village d’où était originaire Nathanaël. Son voisin se mariait. C’était le bucheron Sirim qui se mariait avec Lidia, une fille pauvre d’un village voisin. La mère de
Il se passa une lune puis une autre. Et Jésus était toujours avec nous à Capharnaüm. Tous les soirs, après le travail, nous nous réunissions chez Pierre pour parler et faire des plans. Chaque jour qui passait voyait notre amitié
En sortant de la synagogue, Jacques, Jésus et moi nous allâmes chez Pierre. Rufina, sa femme était en train de nous préparer une bonne marmitée de lentilles. Pierre – Venez, camarades, asseyez-vous, là, à l’ombre, le coq n’aura pas chanté
Pierre – Eh ! Jean, Jacques ! Laissez vos filets et venez voir, vite ! Un matin, alors que nous étions à nettoyer les filets, Pierre nous a appelés en criant depuis la maison de Caleb, un pêcheur du quartier.
De l’autre côté de l’embarcadère de Capharnaüm se trouvait la rue des jasmins. Les gens lui avaient donné ce nom-là parce que dans ce coin de quartier, dans des maisons très sales aux portes bariolées, tout sentait le jasmin. C’était
Nous venions d’arriver à Nazareth où Jésus avait grandi. J’avais fait le voyage avec lui de Capharnaüm. C’était le sabbat, jour de repos. Aux premières heures du matin, les Nazaréens se pressèrent dans la petite synagogue mal entretenue. Les hommes