María López Vigil est journaliste et écrivaine de littérature socialement engagée et de littérature enfantine. Elle vit à Managua (Nicaragua) où elle travaille comme
rédactrice en chef de la revue « Envio » de l’Université Centre-Américaine (UCA).

José Ignacio López Vigil produit des jeux radiophoniques. Il fut prêtre jésuite et a étudié la théologie biblique. Il coordonne le centre « Radialistas apasionadas y apasionados », qui a son siège à Quito (Equateur).


Il y a des théologiens qui répondent à des questions que personne ne pose et il y en a d’autres qui s’adressent aux questions que nous avons tous. Ces « entretiens avec Jésus-Christ » sont une grande réponse aux inquiétudes, aux déceptions , mais aussi aux espérances de beaucoup de nos contemporains. Ces questions sont abordées avec humour, réalisme et liberté adulte. J’imagine que beaucoup se déchireront leurs vêtements. Mais vous rendez un grand service au Royaume de Dieu et à celui qui le proclame le plus : Jésus de Nazareth .

Dom Pedro Casaldaliga, évêque émérite de Sao Felix de Aranguaia (Matto Grosso, Brasil)


Quand j’ai lu ces jeux radiophoniques, j’ai, de suite, eu envie de les traduire en français. Ils respirent en effet un élan et un air de liberté qui ose dire que le blanc est blanc, que le noir est noir, et que les couleurs forment un arc-en-ciel. Les auteurs n’ont pas peur de dire tout haut ce que beaucoup pensent en silence. Mais ils n’écrivent pas n’importe quoi : leur langage simple et pédagogique amorce une démarche sérieuse qui permet aux lecteurs de réfléchir par eux-mêmes. Certains trouveront que les auteurs exagèrent, ou qu’ils se réfèrent trop au contexte sud-américain. D’autres se plaindront de trouver ici et là la trace de la théologie du traducteur. Il est probable que personne ne sera d’accord avec tout ce que le texte dit. Il reste que ces « interviews » de Jésus font réfléchir et que leur fraîcheur fait du bien. Leur démarche rappelle celle du bon scribe du royaume qui tire de son coffre du neuf et du vieux. Sans doute faudra-t-il, un jour, séparer l’ivraie du bon grain. Mais l’Évangile nous invite à ne pas vouloir le faire trop vite car on pourrait jeter l’un avec l’autre.

Gérard Fourez s.j., professeur émérite aux facultés universitaires N.D. de la paix, Namur, Belgique.